Notre volonté est de réaliser sur la commune des investissements. Ils visent à faire venir de nouveaux habitants, à dynamiser le bourg, l’école, les commerces, le marché et l’animation en général.
Quibou est une commune à fort potentiel, dont la dynamique repose sur la collectivité mais aussi et surtout sur un certain nombre d’acteurs privés qui ont trouvé chez nous un cadre pour développer leurs projets. Il faut continuer et amplifier si possible ce mouvement, ce qui suppose des moyens.
Cette action s’appuie sur le budget qui est l’élément technique indispensable pour faire dans de bonnes conditions. La situation budgétaire est bonne, mais la section de fonctionnement d’un montant de 450 000 € environ ne permet pas de dégager une épargne conséquente.
Les projets que nous avons engagés sont importants, mais maîtrisés sur le plan financier. Cependant, nos marges de manœuvre sont relatives. Nous devons nous donner les moyens d’avoir d’autres projets, mais aussi d’assumer les dépenses indispensables à un bon fonctionnement, notamment sur les deux postes principaux que sont la voirie et l’école.
Notre marge de manœuvre est relative pour deux raisons essentielles. De 2014 à 2020, nous avons perdu 75 habitants et nous sommes maintenant 877, alors que nous étions 952.
Par ailleurs, la commune n’a pas connu d’augmentation de la fiscalité en dehors des actualisations nationales depuis vingt ans.
Ces deux éléments ont une conséquence directe sur les recettes du budget communal. Ces recettes sont composées essentiellement par le produit de la fiscalité locale, impôt foncier principalement et les dotations qui nous versées par l’État. Nos recettes fiscales ont donc peu progressé. Les taux n’ont pas augmenté depuis 20 ans. Par ailleurs, les dotations de l’État sont calculées en fonction de la population et de l’effort fiscal. Ces dotations ont donc stagné puis régressé. Depuis 2017, nous avons perdu 63 000 € de dotations, soit plus de 10 % de notre section de fonctionnement.
Nous avons donc pris des décisions pour améliorer cette situation, le lotissement qui doit nous amener de nouveaux habitants et une augmentation de la taxe sur le foncier bâti de 2,5 %. En moyenne par foyer, il s’agit d’une augmentation de 21,25 €, qui comprend les 2,5 % et l’ajustement de la taxe lié à l’inflation. En 2023, nous avons décidé une augmentation des deux taxes de 1,5 %, foncier non bâti et foncier bâti.
À partir de cette année, en 2023, l’ensemble des foyers sont exonérés de la taxe d’habitation. Cet impôt représentait un montant important, ce qui relativise l’augmentation de la fiscalité à Quibou.
Vous avez dans la présentation qui suit une version simplifiée de notre budget :